Les Blagues d'Ayla

Arsenic

 

Un gros industriel agonise.
À son chevet, son associé le supporte.
Soudain le mourant lui fait signe d'approcher encore plus près
et murmure d'une voix faible :
- «Je veux libérer ma conscience avant de mourir.
Le trou dans la caisse il y a 5 ans, c'était moi.
Le faux incendie, c'était moi.
Le cambriolage, l'an passé, eh bien, c'était moi...
Et pour rien te cacher, l'amant de ta femme,
eh bien, c'était moi...»
- «Tu peux mourir en paix, dit l'autre,
l'arsenic dans ton café, c'est moi.»

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